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Impact des nouvelles réglementations énergétiques 2025 sur les travaux de toiture et d’isolation

Contexte réglementaire 

Le secteur du bâtiment joue un rôle majeur dans la transition énergétique : il représente près de 44 % de la consommation d’énergie en France et environ 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Face à cet enjeu, les pouvoirs publics ont renforcé la législation pour améliorer la performance thermique des logements. La loi Climat et Résilience de 2021 vise par exemple à éradiquer les « passoires thermiques » : depuis 2025, les logements classés G au DPE sont interdits à la location, et un audit énergétique est obligatoire en cas de vente pour les logements classés F ou G (bientôt E). Par ailleurs, la réglementation impose désormais d’intégrer des travaux d’isolation lors des gros chantiers : si vous rénovez une façade ou une toiture, vous devez en profiter pour isoler ces parois. Ces mesures incitent fortement les propriétaires à améliorer l’isolation de leur habitation, notamment en toiture.

 

En parallèle, un changement majeur est intervenu pour les constructions neuves avec l’introduction de la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), qui a succédé à la RT2012. Entrée en vigueur en 2022, la RE2020 fixe des exigences élevées en matière d’efficacité énergétique et de faible empreinte carbone pour les bâtiments neufs. Son objectif est de réduire les consommations d’énergie et les émissions de COtout au long du cycle de vie du bâtiment, tout en garantissant le confort des occupants (par exemple lors des canicules). La RE2020 est progressivement étendue à différents types de constructions (maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments tertiaires, etc.) afin d’assurer une sobriété énergétique généralisée. En 2024, la réglementation thermique applicable aux bâtiments existants a également été renforcée, notamment sur les niveaux d’isolation minimum des parois, pour aligner la rénovation sur ces ambitions. 

Principaux changements en 2025 

L’année 2025 marque une étape importante dans le durcissement des normes énergétiques, tant pour le neuf que pour la rénovation. Pour les constructions neuves, la RE2020 voit ses exigences renforcées en 2025. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les plafonds d’émissions de gaz à effet de serre ont été abaissés d’environ 15 %, ce qui pousse les professionnels à utiliser des matériaux à plus faible empreinte carbone (bois, biosourcés, béton bas carbone, etc.). De plus, la consommation d’énergie maximale autorisée est réduite : les nouvelles constructions doivent recourir davantage aux énergies renouvelables et limiter encore plus leur consommation d’énergie primaire. Concrètement, la RE2020 impose désormais pour une maison neuve une consommation très basse (par exemple jusqu’à 75 kWh d’énergie primaire par m²/an selon le cas) et encourage fortement l’usage de matériaux biosourcés. Par ailleurs, son champ d’application s’élargit en 2025 : initialement applicable aux seuls logements, la RE2020 concerne aussi d’autres bâtiments (hôtels, commerces, restaurants, établissements de santé…) construits à partir de cette date. L’ensemble du secteur du bâtiment neuf est donc entraîné vers une meilleure isolation et une moindre consommation d’énergie. 

 

Du côté des logements existants, 2025 est également un tournant. Comme vu plus haut, c’est dès 2025 qu’entre en vigueur l’interdiction de louer les logements classés G, obligeant de nombreux bailleurs à réaliser des travaux d’isolation pour améliorer leur Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Cette même année, le seuil d’exigence monte d’un cran pour les rénovations : les résistances thermiques minimales requises pour isoler les parois ont été rehaussées en 2024 afin d’accroître l’efficacité des travaux. Par exemple, les aides publiques à la rénovation énergétique (telles que MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’Économies d’Énergie) exigent désormais d’atteindre des niveaux de performance plus ambitieux. En pratique, pour bénéficier des primes en 2025, il faut viser une résistance thermique d’isolant d’au moins R = 7 m²·K/W pour les combles perdus, R = 6 m²·K/W pour les rampants de toiture (combles aménagés) et R = 4,5 m²·K/W pour une toiture terrasse. Ces valeurs, supérieures aux anciennes exigences, illustrent la volonté d’obtenir une isolation plus performante. Naturellement, les travaux doivent également être réalisés par un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour garantir la qualité et l’éligibilité aux aides. 

Impacts concrets sur la toiture et l’isolation 

Les nouvelles réglementations énergétiques renforcent le rôle de la toiture dans la performance globale du bâtiment, en la traitant comme une composante essentielle de l’enveloppe thermique. Il faut savoir qu’une toiture mal isolée peut représenter jusqu’à 30 % des pertes de chaleur d’une maisonc’est la déperdition la plus importante parmi les parois du logement. À l’inverse, une toiture bien isolée réduit drastiquement les besoins de chauffage l’hiver et protège de la chaleur l’été, assurant un confort thermique optimal toute l’année. La réglementation 2025 met donc l’accent sur une isolation renforcée des combles et toitures, en visant des résistances thermiques élevées (R ≥ 6 ou 7). En pratique, cela se traduit par des épaisseurs d’isolant plus importantes et l’usage de matériaux très performants. Par exemple, les isolants biosourcés (d’origine végétale ou recyclée comme la fibre de bois, la ouate de cellulose, le chanvre…) sont de plus en plus mis en avant : non seulement ils stockent du carbone et réduisent l’empreinte environnementale de la construction, mais ils offrent aussi une excellente isolation thermique et un déphasage utile contre la surchauffe estivale. La RE2020 incite d’ailleurs fortement à employer ces matériaux moins carbonés pour respecter les nouveaux seuils en 2025. On veillera toutefois à choisir un isolant adapté (performance certifiée, résistance au feu, etc.) et à le poser dans les règles de l’art. 

 

Exemple de toiture avec écran de sous-toiture (membrane sous les tuiles) protégeant l’isolant. Dans le cadre d’une isolation de toiture, il ne suffit pas de mettre une grande épaisseur d’isolant : il est tout aussi crucial d’assurer l’étanchéité à l’air et de supprimer les défauts d’isolation aux jonctions. Un isolant mal posé ou des fuites d’air peuvent réduire fortement la performance attendue. C’est pourquoi on traite la toiture comme une enveloppe continue, en évitant les ponts thermiques et les infiltrations d’air. Les ponts thermiques sont ces zones où l’isolant est interrompu (par exemple au niveau des joints entre le toit et le mur, des solives, des conduits…) : ils représentent typiquement 5 à 10 % des pertes de chaleur et peuvent causer des problèmes de condensation. Pour y remédier, on recherche la continuité de l’isolation : par exemple, la technique du sarking (isolation par l’extérieur sur le toit) permet de couvrir les chevrons et d’éliminer tout pont thermique au niveau de la charpente. De même, isoler le plancher des combles perdus évite les fuites de chaleur vers un grenier non chauffé. 

 

L’écran de sous-toiture joue également un rôle clé dans la performance de l’isolation du toit. Il s’agit d’une membrane souple posée sous le revêtement de couverture (tuiles, ardoises…) et au-dessus de l’isolant. Son rôle est multiple : protéger la charpente et l’isolant des infiltrations d’eau (pluie, neige poudreuse) et des poussières, mais aussi améliorer l’étanchéité à l’air du bâtiment. En effet, un écran de sous-toiture bien posé prévient les fuites d’air et aide à conserver la résistance thermique (R) de l’isolant en le mettant à l’abri des courants d’air. Bien qu’il ne soit pas systématiquement obligatoire selon les normes (sauf cas particuliers de toiture à faible pente ou très exposée), il est fortement recommandé dans le neuf comme en rénovation. Combiné à un pare-vapeur à l’intérieur (côté chauffé de la paroi), il assure une isolation durable, sans humidité ni moisissures, et une excellente étanchéité à l’air. L’écran sous-toiture et le pare-vapeur forment en quelque sorte un « double bouclier » protégeant l’isolant : l’un empêche l’eau extérieure ou le vent d’altérer l’isolant, l’autre bloque l’humidité intérieure (vapeur d’eau) de migrer dans l’isolant. Grâce à ces précautions, l’isolation de la toiture conserve son efficacité sur le long terme. 

 

Enfin, il convient de souligner que traiter la toiture comme une enveloppe performante implique aussi de penser à la ventilation du logement. Des combles très bien isolés et rendus étanches nécessitent un bon renouvellement de l’air pour évacuer l’humidité et assurer une qualité d’air saine. Les nouvelles réglementations n’oublient pas cet aspect : les maisons neuves doivent être équipées de systèmes de ventilation efficaces (simple flux hygroréglable, double flux, etc.) afin de compenser l’étanchéité accrue. En rénovation, si vous isolez vos combles, vérifiez la ventilation existante et, au besoin, améliorez-la pour éviter tout désordre (condensation, inconfort) dans votre maison. 

Conseils aux propriétaires souhaitant isoler leur toiture 

Face à ces évolutions réglementaires et techniques, quels conseils pratiques pour les particuliers qui envisagent de rénover ou d’isoler leur toiture ? Voici les points essentiels à retenir : 

  • Réalisez un diagnostic préalable : Avant de lancer les travaux, il est utile de faire évaluer la performance énergétique de votre habitation (par un artisan ou via un audit énergétique). Cela permettra d’identifier les zones de déperdition de chaleur et de prioriser les travaux. La toiture étant souvent prioritaire (jusqu’à 30 % des pertes sans isolation), elle constitue un bon levier pour améliorer le DPE de votre logement et le faire changer de classe énergétique. À la clé, vous augmenterez la valeur de votre bien immobilier et sa facilité de revente ou location, les acheteurs/locataires étant de plus en plus attentifs aux performances énergétiques. 
  • Visez les performances 2025 : N’hésitez pas à surdimensionner l’isolation de votre toit par rapport aux anciennes normes. Les exigences actuelles (R≥6 ou 7 en toiture) correspondent à environ 30 à 40 cm de laine minérale (ou équivalent en isolant performant). Si votre comble n’est pas encore isolé ou l’est insuffisamment, ces épaisseurs peuvent sembler importantes, mais elles vous garantiront des économies d’énergie substantielles. Un logement mal isolé coûte cher à chauffer : limiter les déperditions par la toiture peut faire baisser votre facture de chauffage de plusieurs centaines d’euros par an selon la surface isolée. De plus, une bonne isolation sous toiture vous protégera de la chaleur estivale, réduisant le besoin de climatisation. Pensez aussi à isoler les ouvrants en toiture (fenêtres de toit) avec des modèles performants en double vitrage, car une fenêtre vétuste peut diminuer l’efficacité de l’isolation autour. 
  • Choisissez bien vos matériaux : Renseignez-vous sur les différents isolants disponibles. Les matériaux classiques (laine de verre, laine de roche, polystyrène) offrent de bonnes performances à coût modéré, mais les matériaux biosourcés (laine de bois, ouate de cellulose, chanvre, etc.) présentent l’avantage d’être écologiques et de procurer un excellent confort d’été grâce à leur forte inertie thermique. Par exemple, des panneaux de fibre de bois de 20 cm peuvent apporter une isolation d’hiver efficace tout en retardant la pénétration de la chaleur en été. Veillez à ce que l’isolant choisi dispose d’une certification (ACERMI, CSTB…) garantissant sa résistance thermique. Vous pouvez aussi combiner deux couches d’isolants différents pour améliorer à la fois l’isolation et l’étanchéité (par ex. une couche de laine souple entre solives + un panneau rigide dessous). Enfin, n’oubliez pas les éléments complémentaires : un écran HPV (haute perméabilité à la vapeur) côté extérieur et un pare-vapeur côté intérieur, comme mentionné, afin d’optimiser la performance et la durabilité de l’ensemble. 
  • Confiez les travaux à un professionnel qualifié : L’isolation de la toiture est un chantier technique, qui peut impliquer de déposer la couverture, de travailler en hauteur, de traiter les points singuliers (arrêt d’isolant en rive, autour des cheminées, ventilation du toit…). Faire appel à un artisan RGE est fortement conseillé : non seulement ce gage de qualité vous assure des travaux conformes aux règles de l’art (DTU toiture, isolation, étanchéité…), mais il est aussi indispensable pour prétendre aux aides financières. Un artisan RGE pourra vous conseiller sur les meilleures solutions pour atteindre les exigences de 2025. De plus, il saura prendre en compte l’étanchéité à l’air dans la mise en œuvre, par exemple en soignant les liaisons entre panneaux d’isolant, en posant correctement les membranes, et en évitant de laisser des espaces non isolés. Cela est crucial pour éviter l’« effet passoire » malgré une bonne épaisseur d’isolant. 
  • Profitez des aides financières disponibles : L’État encourage fortement la rénovation énergétique via divers dispositifs d’aide. En 2025, vous pouvez bénéficier de MaPrimeRénov’, une prime forfaitaire dont le montant dépend de vos revenus et de la nature des travaux, des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) versés par les fournisseurs d’énergie, d’un Éco-prêt à taux zéro pouvant financer jusqu’à 50 000 € de travaux sans intérêt, ou encore d’une TVA réduite à 5,5 %. Ces aides sont souvent cumulables entre elles : par exemple, une prime CEE peut venir en complément de MaPrimeRénov’ et de l’éco-PTZ. Pour en bénéficier, assurez-vous de respecter les critères techniques (comme la résistance minimale R mentionnée plus haut et la qualification RGE de l’entreprise). Les démarches peuvent paraître complexes, mais votre artisan ou un conseiller FAIRE/France Rénov’ peut vous accompagner. N’hésitez pas à monter un dossier, car ces coups de pouce financiers rendent les travaux beaucoup plus abordables. Par ailleurs, certaines aides locales ou régionales peuvent s’ajouter en fonction de votre lieu d’habitation – renseignez-vous auprès de l’ANAH ou de votre Conseil Régional. En maximisant les aides, l’isolation de votre toiture sera un investissement rapidement rentabilisé par les économies de chauffage réalisées.

 

En résumé, isoler ou rénover sa toiture en 2025 n’est plus seulement une option de confort, c’est une nécessité pour se conformer aux nouvelles normes et réaliser des économies d’énergie substantielles. Ces travaux permettent d’augmenter la valeur de votre bien, d’améliorer votre qualité de vie et de contribuer à la lutte contre le changement climatique. 

Conclusion : l’expertise d’Atout Couverture à votre service 

Les évolutions réglementaires de 2025 exigent un haut niveau de savoir-faire pour mener à bien vos projets d’isolation de toiture. Chez Atout Couverture, nous mobilisons tout notre savoir-faire artisanal pour assurer la conformité de vos travaux aux normes les plus récentes. Forts de notre expérience et de notre engagement qualité, nous vous accompagnons dans le choix des meilleures solutions d’isolation répondant aux exigences actuelles (matériaux performants, mise en œuvre dans les règles de l’art, respect de l’étanchéité à l’air, etc.). Nous conseillons chaque client de façon personnalisée afin de concilier amélioration thermique, budget et contraintes du bâtiment. Du diagnostic initial jusqu’à la pose de l’isolant, nous veillons à optimiser la performance de votre toiture tout en ouvrant droit aux aides financières disponibles (nos équipes connaissent bien les dispositifs tels que MaPrimeRénov, CEE, etc., et pourront vous guider). En faisant appel à Atout Couverture, vous choisissez une entreprise artisanale de confiance, rigoureuse sur la conformité aux normes 2025, et résolument orientée vers la satisfaction de ses clients. Nous serons fiers de mettre notre expertise au service de votre projet de toiture, pour un logement plus économe, plus confortable et prêt pour les défis énergétiques de demain. 


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